L’équipe féminine de l’UQAM s’incline 45 à 78 face aux Gaiters de Bishop’s. Si le match a bien commencé pour les Citadins, les joueuses se sont écroulées à partir du deuxième quart-temps délaissant la victoire au profit de l’adversaire.

Premier quart temps optimiste
Les Citadins ont commencé le match en force. Presque méconnaissable, l’équipe a mené au score une bonne partie de la première période. La fin du quart temps s’est rééquilibrée avec un pointage de 14 à 13 en faveur de Bishop’s. La combativité des joueuses de l’UQAM s’est fait sentir tout au long de cette période de jeu.
L’énergie des Citadins s’est fait ressentir jusque dans le public où l’optimisme régnait. Les joueuses de l’UQAM voulaient en découdre avec celle des Gaiters. Elles dominaient l’énergie de la rencontre. Leur jeu défensif était agressif ne permettant pas à Bishop’s de trouver le panier.
En attaque, les Citadins ont su profiter de leur jeu rapide grâce à leurs interceptions défensives. Les joueuses ont réussi à bien faire circuler la balle pour trouver des solutions face au panier.
Faux espoirs
La suite de la rencontre a été déplaisante à suivre pour les supporters de l’UQAM. Pour une raison inconnue selon Gerry Neree, l'entraîneur en chef des Citadins, ses joueuses ont perdu leur aplomb de début de match dès le second quart temps. « C'est une question de discipline ce qu'elles ont fait au premier quart elles ont arrêté de le faire c'est tout », indique l'entraîneur en chef.
À la mi-temps, les Citadins comptabilisent 21 pertes de balles pour un total de 35 à la fin du match. Ces pertes, elles ne le doivent qu’à elles-mêmes et non à la défense des Gaiters. Gerry Neree met la faute sur un manque de confiance. « Mentalement ça s'autoflagelle », regrette-t-il.
L'entraîneur voit ça comme un cercle vicieux. Après quelques erreurs, les joueuses de l’UQAM manquant d’expériences ont de la difficulté à se remettre dans un bon état d’esprit pour performer, provoquant plus d’erreurs. De plus, Gerry Neree explique se retrouver coincé avec les rotations de son effectif. « On fait un sub ou deux et c'est fini. La fille embarque et elle n'est pas prête. Et là ça fait mal, des revirements. Elle ne fait même pas l'effort de réparer son erreur. »
Finalement, il annonce déçu : « On s'auto-sabote tout le temps. Quand quelque chose va bien, on dirait qu'elle n'y croit plus. Je ne comprends pas. »
Envisager la suite
Gerry Neree reste sans mot à la fin de cette rencontre. « Comme coach je suis démuni. » Selon lui, ce n’est pas un problème de stratégie, mais un problème de mentalité provenant des joueuses. « Le consultant performance mentale va être utilisé au maximum pour les sept prochains matchs parce que ça rien à voir que le basket là », déclare-t-il.
Il voit également d’autres difficultés avec son effectif. Selon lui, il n’a pas de « vraie » meneuse, ce qui impacte le jeu en attaque. « Les filles dans mon équipe en ce moment ne jouent pas leur position naturelle », explique-t-il. De plus, « elles n'ont pas d'identité encore individuellement. Ce qui fait qu'en tant que groupe, ça ne peut pas fonctionner », affirme Gerry Neree.
Selon lui, les joueuses de son effectif ont un retard trop important comparé aux autres équipes du Québec. « On est dans une ligue où les filles sont en train de perfectionner leurs skills, et moi j'ai des filles qui sont en train d'apprendre. Ça ne fonctionne pas. »
Finalement, l'entraîneur en chef des Citadins conclut qu’il va devoir réfléchir à son effectif pour les prochaines années. « Le recrutement, c'est la clé. Il faut que je continue à recruter des filles qui sont prêtes à jouer ce niveau-là. »
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