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Encore du chemin à faire pour les Citadins

Photo du rédacteur: Louise PetitLouise Petit

Malgré une défaite de 78 à 49 face à McGill, l’équipe féminine de l’UQAM a montré de belles phases de jeu. Une progression à noter en cette reprise d’après les fêtes de fin d’années, mais cette jeune équipe a encore du chemin à faire pour exploiter son plein potentiel. 



Une équipe en progression


L’équipe des Citadins a montré une évolution depuis la pause des fêtes de fin d’années. Les joueuses ont apporté un nouveau mouvement de balle en attaque qui a su prouver son efficacité. 


C’est d’ailleurs cette nouvelle configuration qui a permis aux Citadins de gagner le dernier quart temps du match 16 points à 11. « La petite combativité que j'avais pas en première moitié de saison, je l'ai. Puis c'est ça qui me garde positif », indique Gerry Neree, entraîneur en chef de l’équipe. 


Deux joueuses de l’UQAM se sont démarquées durant la rencontre. La meneuse Marie Bethel a brillamment marqué 23 points sur les 49 de l’équipe. L’extérieure Rosalie Savard, quant à elle, a su faire preuve d’une combativité exemplaire. Gerry Neree explique qu’elle s’est « battue comme David contre Goliath ». 


Encore une marge d’évolution


Cependant, cette récente progression ne suffit pas à gagner. Les Citadins ont trop souvent tendance à retomber dans leurs mauvaises habitudes. Parmi ces dernières, les pertes de balles, 22 au total dont la plupart sont dues aux joueuses de l’UQAM seules. Les joueuses de McGill ont marqué 25 points sur ces pertes de balles. 


L’équipe des Citadins perd également au rebond. 39 au total contre 55 pour McGill. « C'est la clé. Si tu perds des balles et en plus tu gagnes pas la bataille de rebond, c'est pourvu statistiquement, tu ne peux pas gagner des matchs », expose Gerry Neree. 


De plus, malgré ce nouveau mouvement de balle en attaque, les joueuses de l’UQAM n’ont pas su concrétiser leurs tirs. L’équipe a une réussite totale de 28,6% à la fin de la rencontre. 


Finalement, l'entraîneur en chef, Gerry Neree conclut que même si ses joueuses commencent à s’impliquer davantage émotionnellement, le processus est long. « Les intangibles, ils sont bons, mais ça va prendre du temps. »


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