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Photo du rédacteurJules Regimbald

Les Bears de Chicago: la risée de la NFL

Les Bears se sont inclinés face aux Broncos par la marque de 31 à 28, après avoir mené 28 à 7. Il s'agit d'une 14e défaite de suite pour Chicago, leur dernière victoire remontant au 24 octobre 2022.
Bears
Justin Fields et Matt Eberlus. Photo: USA Today

L'embauche de l'entraîneur-chef Matt Eberflus en avait fait sourciller plusieurs, le 27 janvier 2022. Alors que le jeune quart Justin Fields se dirigeait vers sa deuxième année chez les professionnels, l'arrivée d'un gourou de l'offensive tel Eric Bienemy à la barre de l'équipe semblait logique. Or, la direction des Bears a opté pour Eberflus, ancien coordonnateur défensif des Colts d'Indianapolis.


Depuis sa nomination comme entraîneur-chef des Bears, Eberflus présente un dossier de 3 victoires et 18 défaites. En 2022, non seulement les Bears avaient-ils la pire attaque aérienne de la ligue, et de loin, mais leur défensive se classait au 28e rang pour les verges totales allouées. Mais ce n'est pas tout. Les Bears sont devenus la première équipe de l'histoire de la NFL à concéder 25 points ou plus lors de 14 matchs consécutifs. Pour un coach défensif, ça paraît mal...

C'est encore pire lorsqu'on prend en compte les décisions prises par l'organisation depuis deux ans. Lors du repêchage de 2022, les Bears ont utilisé leurs deux choix de deuxième ronde sur des joueurs de défense ( Kyler Gordon, Jaquan Brisker), alors qu'ils avaient l'une des pires lignes offensives de la ligue. Les armes offensives dont disposait Justin Fields étaient également loin d'être fameuses. Pourtant, en 2022, Chicago a décidé de ne pas entourer son jeune quart, à un moment crucial de son développement. Par conséquent, l'ancien pivot des Buckeyes d'Ohio State a été l'un des pires passeurs de la NFL d'un point de vue statistique.


Un début de saison catastrophique
Alan Williams
Alan Williams. Photo: ESPN

L'année 2023 ne se présente guère mieux pour Chicago. Le coordonnateur défensif Alan Williams a récemment démissionné pour « des raisons personnelles ». Les Bears ont démenti la rumeur comme quoi sa maison avait été perquisitionnée par le FBI. Le 20 septembre dernier, soit un jour avant le départ de Williams, Justin Fields avait affirmé aux médias que l'esprit « robotique » de son entraîneur à l'attaque lui nuisait, le forçant à trop penser sur le terrain. Il s'est vite repris, tentant d'expliquer aux médias qu'il ne blâmait pas ses entraîneurs pour ses insuccès personnels et ceux de l'équipe. L'histoire a fait jaser à Chicago et dans plusieurs médias sportifs américains, remettant en question l'attitude et le leadership du jeune quart des Bears.

Quelques jours plus tard seulement, c'était au tour de Chase Claypool de lancer une flèche vers ses entraîneurs. Lorsqu'un journaliste lui a demandé s'il était placé dans une position qui lui permettait de jouer au meilleur de ses capacités, le receveur canadien a répondu « non » en hochant la tête. Rappelons que les Bears avaient envoyé un choix de deuxième tour aux Steelers le 1er novembre 2022, choix qui a permis à Pittsburgh de repêcher Joey Porter Jr au 32e rang au total. Depuis l'échange, Claypool n'a amassé que 191 verges en 10 matchs et Chicago n'a pas gagné un match. Le 2 octobre dernier, l'entraîneur-chef Matt Eberflus a annoncé que Claypool serait à l'écart de l'équipe pour la semaine 5.


Les quelques sources de réjouissement

Quelques points positifs pour les Bears: Justin Fields a connu le meilleur match de sa carrière face aux Broncos, complétant 28 de ses 35 tentatives de passe pour 335 verges et 4 passes de touché. En outre, le receveur D.J. Moore, acquis quelques semaines avant le dernier repêchage, est en voie d'atteindre le plateau des 1200 verges s'il garde le même rythme jusqu'à la fin de la saison.


Le grand ménage à Chicago?
Ryan Poles
Ryan Poles. Photo: New York Post/ Getty Images

On peut s'attendre à ce que des changements soient apportés au sein de l'organisation des Bears. L'entraîneur-chef Matt Eberflus et le coordonnateur offensif Luke Getsy pourraient être congédiés d'ici la fin de l'année et le directeur général de l'équipe Ryan Poles commence à sentir la chaleur.

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