Alors qu’une nouvelle saison de NBA vient tout juste de commencer, le Québec sera représenté par quatre joueurs après le départ de Khem Birch pour la Turquie. Voici un aperçu de ce qui les attend.

Chris Boucher – Raptors de Toronto
L’ailier fort natif de Sainte-Lucie va prendre part à sa huitième saison dans la ligue américaine, et sa septième avec les Raptors de Toronto. Champion avec les Warriors de San Francisco en 2018, puis avec les Raptors la saison suivante, Chris Boucher est le québécois en activité avec le plus d’expérience dans l’élite.

La saison dernière, l’intérieur a évolué dans la seconde unité des Raptors en passant près de 14 minutes par match sur les parquets, une première depuis la saison 2019-2020. Ses statistiques sont un reflet de ce temps de jeu réduit. En effet, Chris Boucher n’a inscrit que 6.4 points, 4.1 rebonds et 0.5 passe décisive en 50 matchs joués.
Cette saison, Boucher devrait retrouver du temps de jeu derrière Scottie Barnes, titulaire dans la formation canadienne. Avec un secteur intérieur réduit, les Raptors pourront compter sur la taille et l’expérience de l’ailier fort canadien, pour aller chercher une place en séries éliminatoires.
Luguentz Dort – Thunder d’Oklahoma City
Comparé à Boucher, Luguentz Dort lui, a connu une saison 2023-2024 bien différente. Toujours aussi utile en défense et membre incontesté de la première unité, c’est à lui qu’on refilait le sale boulot de défendre sur les gros morceaux des équipes adverses. En 79 matchs, le montréalais a compilé 11 points, 3.6 rebonds, et 1.4 passe décisive de moyenne, le tout en se rendant en demi-finale de série dans l’Association de l’Ouest.

En plus d’une saison convaincante en NBA, Luguentz Dort a pris part aux Jeux Olympiques cet été. Même si le parcours du Canada s’est arrêté abruptement en quarts de finale face à la France, Dort à jouer un rôle important dans cette campagne avec 6.5 points, 1.5 rebonds, et 1.5 passe décisive en moyenne.
Pour sa sixième saison dans la ligue américaine avec le Thunder d’Oklahoma City, le rôle de Dort devrait rester le même. Son équipe pourra tout de même compter sur son adresse au tir, qui ne cesse de s’améliorer au fil des années, pour tenter de jouer le titre cette saison.
Bennedict Mathurin – Pacers de l’Indiana
L’étoile montante du basketball québécois sort d’une saison crève-cœur. Après une première saison où il termine quatrième au vote de recrue de l’année, Mathurin a continué sur sa lancée en devenant le sixième homme de la formation de l’Indiana.

Malheureusement, une blessure à l’épaule vient couper court à sa saison, et l’ailier montréalais termine l’exercice 2023-2024 avec des moyennes de 14.5 points, quatre rebonds, et deux passes décisives en 59 matchs.
Pour cette saison, Bennedict Mathurin a de grandes chances de rebondir, et de reprendre là où il s’est arrêté. Avec un effectif similaire à l’année passée, qui s’est rendu en finale de l’Association de l’Est, les Pacers pourront compter sur les grosses performances en sortie de banc de Mathurin pour tenter de réitérer leur parcours cette saison.
Olivier Maxence-Prosper – Mavericks de Dallas
Sur les quatre Québécois du circuit cette année, Olivier Maxence-Prosper est le petit nouveau. Après trois saisons passées sur les parquets du circuit universitaire américain dans les rangs de Clemson et de Marquette, le natif de Montréal a été repêché au 24e choix de la première ronde par les Mavericks de Dallas.

Pour sa première saison en NBA, Olivier Maxence-Prosper n’a pas eu un très gros temps de jeu avec seulement 9 minutes en moyenne. Pourtant, il a tout de même pris part à 40 matchs au cours de la saison dernière, où les Mavericks se sont rendus jusqu’en finale de la NBA. Comme pour Boucher, ses statistiques sont un reflet de son temps de jeu réduit avec trois points, deux rebonds, et 0.6 passe décisive en moyenne.
Cette année, Maxence-Prosper devra s’arracher pour obtenir plus de minutes. Avec un secteur intérieur déjà chargé avec des noms comme Daniel Gafford ou encore PJ Washington sans oublier Dereck Lively II, les Mavericks pourront compter sur sa présence en défense ainsi que sur les performances athlétiques en attaque du jeune Montréalais de 22 ans.
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