L’équipe féminine des Citadins cède la victoire 52 à 78 aux Stingers de Concordia. Facile d’affirmer qu’il s’agit là du meilleur match de la saison pour les joueuses de l’UQAM qui doivent certainement leur défaite à leur banc.
Meilleure performance
Les joueuses des Citadins ont débuté cette rencontre en force pour présenter leur meilleure performance de la saison. L’énergie apportée par le cinq de départ a permis de gagner le premier quart temps 17 à 16. Autant en défense qu’en attaque, les joueuses ont poussé les Stingers à l’erreur.
Ce match fut également l’occasion pour Marie Bethel de briller. La joueuse de l’UQAM a été efficace autant en attaque avec ses 25 points au total et les nombreuses fautes provoquées, qu’en défense où elle a mis une pression importante sur la montée de balle adverse. Son entraîneur en chef, Gerry Neree dit d’elle que « c'est une artiste, faut la laisser créer ».
Les Citadins n’ont pas seulement fait un bon premier quart temps mais ont poursuivi cet effort tout au long du match. L’écart au score ne représente pas l’effort que les joueuses ont mis dans cette rencontre. « Je leur ai dit aujourd'hui je peux coacher une game comme ça. Parce qu'au moins la meilleure équipe a gagné », explique Gerry Neree.
Le banc fait mal
L’une des raisons de cette défaite est le banc de l’UQAM. Seuls 7 points ont été marqués par le banc sur les 52 au total. Un apport trop peu significatif comparés aux 23 points du banc des Stingers de Concordia.
« À un moment donné j'ai un manque de talent », affirme Gerry Neree. En effet, durant la première mi-temps seulement 6 joueuses de son effectif ont performé puis 8 en deuxième mi-temps. Ce manque de changements tactiques a entraîné de la fatigue pour les joueuses qui ont performé, les poussant à l’erreur.
Il faut tout de même noter l’efficacité de Marjorie Marquis provenant du banc. Cette joueuse des Citadins a montré une belle volonté pour son deuxième match de la saison et comptabilise 11 rebonds.
Erreurs fatales
Cependant, la défaite ne peut se justifier que par la mauvaise prestation du banc des Citadins. Même en mettant cet aspect de côté, certaines erreurs trop répétitives de la part des joueuses de l’UQAM auraient certainement fait pencher la victoire en faveur de Concordia.
Les trop nombreuses pertes de balles des Citadins ne leur permettent pas de gagner un match. Leurs 39 pertes de balles au total sont souvent dues aux joueuses elles-mêmes. De plus, les Citadins ont laissé trop de secondes chances aux Stingers. Concordia a su profiter de ces erreurs en marquant 41 points sur les pertes de balles de l’UQAM et 28 points sur des secondes chances.
« Ce qui nous tue c'est la volonté. On travaille en défense, mais le petit plus pour aller chercher le rebond on le fait pas. Parce que les rebonds, ce n'est pas de la stratégie, c'est de la volonté », explique Gerry Neree. Cependant l'entraîneur est tout de même satisfait de cette rencontre et se montre optimiste pour la saison prochaine.
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