RSEQ : Preview du championnat universitaire féminin
- Louis Petitjean
- 2 nov.
- 3 min de lecture
Alors que le basketball universitaire est sur le point de faire son grand retour sur les parquets des écoles québécoises, il est temps pour nous de vous présenter la saison à venir dans le RSEQ féminin.

Laval a les yeux sur le trophée
Après une défaite crève-cœur en finale du RSEQ face aux Gaiters de Bishop’s, ainsi qu’une sixième place au championnat canadien en 2024-2025, le Rouge et Or de Laval sera de retour avec le couteau entre les dents cet automne.

Après une saison morte réussie, où Laval a accueilli trois des 20 meilleures marqueuses de la première division collégiale, les joueuses de Guillaume Giroux ont réalisé une pré-saison plus que convaincante qui leur a permis d’obtenir la huitième place au classement national de début de saison. Meilleure attaque la saison passée, le Rouge et Or pourra encore compter sur le trio Léa-Sophie Verret, Sabrine Khelifi, Brinly Holt (31 points par match en moyenne) pour tenter de décrocher un troisième titre provincial en cinq ans.
Bishop’s veut prouver
Après avoir remporté un premier titre provincial en près de 20 ans, les Gaiters de Bishop’s seront l’équipe à battre cette saison. C’est un nouveau chapitre qui s’ouvre pour l’effectif d’Andrea Torres qui a vu partir son noyau de ces dernières années, dont la joueuse par excellence du RSEQ en 2024-2025 : Victoria Gauna.

Pour autant, les Gaiters misent sur l’expérience acquise par le reste de l’équipe sur les dernières saisons, puisque leur recrutement a été assez discret comparé aux autres équipes du RSEQ. Avec les départs qui vont faire mal à l’attaque des Gaiters, Bishop’s devra renforcer sa défense, un secteur où elle a terminé au troisième rang l’année passée pour pouvoir prétendre à un deuxième titre provincial d’affilée.
McGill croit en l’expérience
Fortes d’une troisième place en saison régulière, et d’une défaite en demi-finale face aux futures championnes provinciales, les Martlets de McGill entament cette nouvelle saison avec l’un des effectifs les plus expérimentés de la conférence. En effet, McGill n’a signé qu’une nouvelle recrue cette année qui a joué la majorité de son basket dans les divisions semi-professionnelles françaises.

La défense était le point fort des Martlets la saison passée (deuxième meilleure), mais elle était trop souvent rabaissée par une attaque peu efficace, classée quatrième sur cinq en 2024-2025. Si les joueuses de Rikki Bowles arrivent à corriger le tir, McGill deviendrait alors l’une des équipes les plus complètes du RSEQ, et pourrait même figurer parmi les favoris au titre provincial.
Concordia fait place à la jeunesse
Après une saison en demi-teinte où les Stingers de Concordia ont terminé à la quatrième place avec une fiche négative, avant d’être éliminés en demi-finale de série par le Rouge et Or de Laval. Les joueuses de Tenicha Gittens veulent renverser la vapeur cet automne.

Et pour ce faire, les Stingers ont mis les bouchées doubles lors de la saison morte en signant le plus de recrues de tout le RSEQ (6), provenant notamment de la première division collégiale, mais aussi du circuit universitaire. Après une pré-saison plus que réussie où elles n’ont subi qu’une défaite, les Stingers vont maintenant devoir s’assurer d'être solides en défense (4e en 2024-2025), pour pouvoir passer à l’étape supérieure.
L’UQAM se doit de rebondir
Après une saison à oublier où elles ont terminé avec une fiche de 0-16, ce qui n’était pas arrivé dans le RSEQ depuis la saison 2015-2016, les citadins auront à cœur de retrouver les séries cette saison.

Pour y arriver, l’entraîneur-chef Gerry Neree a fait le choix de la continuité, tout en recrutant deux joueuses ayant déjà acquis de l’expérience sur le circuit Usports. Avant même le début du championnat, les citadins reprennent déjà des couleurs avec une pré-saison convaincante (5V – 3D) où l’UQAM a même montré quelques éclats, notamment face à MacEwan (V. 91-39). Si cette forme se poursuit dans le RSEQ, les citadins de Gerry Neree ont de très grandes chances de terminer en séries éliminatoires.




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