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Usports : Du progrès pour les Citadins féminine

  • Photo du rédacteur: Louise Petit
    Louise Petit
  • il y a 3 jours
  • 3 min de lecture

L’équipe féminine de basket de l’UQAM a laissé la victoire aux Martlets de Mcgill 45 à 55. Une défaite qui montre tout de même du progrès chez les Citadins. 


L'UQAM aura tout tenté face aux Martlets. Source : Citadins de l'UQAM, Facebook.
L'UQAM aura tout tenté face aux Martlets. Source : Citadins de l'UQAM, Facebook.

Des bases qui se solidifient


Cette rencontre a montré une évolution positive pour les joueuses de l’UQAM, surtout du côté de la défense. « Puis, c'est pas des filles qui étaient réputées pour être bonnes en défense. La défense, c'est de la volonté », souligne Gerry Neree, l'entraîneur en chef des Citadins. 


Leur défense de zone s’est grandement améliorée et a poussé les Martlets à 28 pertes de balles en tout. Les Citadins, quant à elles, en ont perdu 19, ce qui est très bien lorsqu’on voit leurs statistiques sur les précédents matchs. 


Leur défense s’est également montrée efficace par leur nombre d’interceptions, 13 pour les Citadins, qui sont première dans cette catégorie statistique dans le RSEQ. De plus, les joueuses de l’UQAM ont poussé plusieurs fois leurs adversaires aux vingt-quatre secondes. 


Des erreurs fatales 


Si les Citadins ont su marquer à l’intérieur de la raquette, elles ont complètement perdu la bataille au rebond. 38 rebonds contre 60 pour les joueuses de McGill. « C'est un risque calculé parce que dans tous les cas, hier, j'étais beaucoup plus en zone. Malheureusement, la zone, son point faible, c'est les rebonds », explique Gerry Neree.


Cependant, ce problème de rebond ne vient pas que d’une stratégie défensive mais également d’un manque d’effort collectif dans ce secteur. L'entraîneur le déplore également. « Il faut taguer quelqu'un quand il y a une shot, mais on ne l'a pas bien fait, donc va falloir qu'on travaille ça au mois de décembre. »


On peut également questionner une rotation en fin de match. La défaite ne se joue pas sur ce point mais il faut tout de même le noter. Il restait alors deux minutes dans cette rencontre et l'écart de points n’était que de 5 en faveur de McGill. M. Neree a fait le choix de ne pas mettre l'ailière Marjorie Marquis et l’intérieure Jasmine Genesse, ses deux meilleures joueuses de la rencontre, en même temps sur le terrain. 


Sur ce point, l’entraîneur en chef déplore un manque d’endurance de la part de son intérieure et les trois fautes de son ailière. « Donc, c'était vraiment en fonction de ce dont on avait besoin sur le terrain et non en fonction du personnel », dit-il.


D’autres points à améliorer


Ces erreurs ne résument pas l’entièreté du match. Les joueuses des Citadins ont encore plusieurs points à améliorer. Pour ce qui est de la défense, on peut noter les tirs à trois points adverses qui ne sont pas assez contestés. Ces tirs, réussis à 27,5% pour McGill, ont été cruciaux dans la défaite de l’UQAM.


En ce qui concerne l'attaque, il faut déjà noter le manque de tirs à trois points des Citadins. Seulement 9 tirs durant la rencontre contre 40 pour les Martlets. Un autre souci dans le secteur offensif qui ne peut se retrouver dans les statistiques de l’UQAM concerne les occasions manquées. Certaines joueuses ne lèvent pas assez le regard vers leurs coéquipières et ratent le moment idéal pour une passe déjouant la défense adverse. 


Gerry Neree, quant à lui, déplore le manque de réussite au lancer franc de son équipe (50% durant cette rencontre). « Une autre de mes déceptions cette année, c'est les lancers francs. L'année passée, on était une des meilleures équipes au Canada aux lancers francs. Cette année, c'est difficile. »


Encourageant pour la suite 


Même si ce match se résout par une défaite, l'entraîneur en chef reste confiant. « Il n'y a que du positif depuis les trois derniers matchs. Depuis le match de Laval, je pense qu'elles ont compris. Je suis beaucoup plus rigoureux. »


« Cette équipe-là est résiliente, je ne m'en fais pas. Quand elles vont toutes cliquer et que ça va bien aller, les autres équipes vont vraiment avoir de gros problèmes. [...]  je sais que ça va fonctionner, c'est juste que je dois être patient », conclut-il.

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