top of page

Usports : Manque de fondamentaux pour les Citadins féminines

  • Photo du rédacteur: Louise Petit
    Louise Petit
  • 23 nov.
  • 3 min de lecture

L’équipe féminine de l’UQAM s’est inclinée 42 à 66 face aux Gaiters de Bishop’s. Une défaite qui a vraiment mis en avant le manque de fondamentaux des Citadins. 


Les Citadins sont toujours à la recherche de leur première victoire. Crédit photo : Charlotte Ric.
Les Citadins sont toujours à la recherche de leur première victoire. Crédit photo : Charlotte Ric.

Manque de fondamentaux flagrant 


Cette défaite a prouvé les difficultés qu’ont les Citadins en attaque. Entre la réussite au tir qui est très basse, et les trop nombreuses pertes de balles, il est laborieux de vouloir prétendre à la victoire. « On est dans les fondamentaux du basket », déplore Gerry Neree, l'entraîneur en chef des Citadins.


Les pertes de balles ne peuvent même pas être attribuées à la défense adverse. La plupart de ces 41 pertes sont dues aux joueuses elles-mêmes. Passes trop hautes, dans les pieds, à une joueuse qui ne regarde pas, à une joueuse adverse… Ces erreurs ont permis aux Gaiters de capitaliser 38 points. « Rendu à l’offense on ne se récompense pas parce qu’on bug », explique Marjorie Marquis, l'ailière des Citadins.


Pour ce qui est de la réussite au tir, même si les deux équipes ont un pourcentage relativement proche (25,5% pour l’UQAM contre 29,3% pour Bishop’s), ce ne sont pas les mêmes tirs qui ont été ratés. « On ne parle pas de tir difficile avec quelqu'un dans la face, juste des lay-ups manqués toutes seules », indique Gerry Neree. 


De rares points positifs


Malgré un match globalement mauvais, il est bon de relever un peu de positif. Les joueuses des Citadins ont montré des bribes de leurs capacités dans le troisième quart-temps qu’elles ont remporté 16 à 6. 


L’équipe de l’UQAM a su utiliser la baisse d’intensité de son adversaire et recoller au score à neuf petits points. « Ça nous prend du temps de s’adapter », avoue l'ailière des Citadins.


Certains passages défensifs étaient également intéressants. L'entraîneur reste cependant lucide. « Si on n'arrive pas à marquer, ça ne sert à rien », souligne-t-il. 


Gerry Neree face à un mur 


Au vu de la non-performance de ses joueuses la quasi-totalité de la rencontre, on aurait pu s’attendre à ce que Gerry Neree fasse rouler son banc. Pourtant trois de ses joueuses n’ont pas foulé le parquet. Questionné sur le sujet, l'entraîneur en chef indique vouloir balancer plus également le temps de jeu.


Cependant, concernant le reste des difficultés de son équipe, M. Neree s’avoue vaincu : «  En tant que coach, je suis tanné. [...] ll n'y a rien que je puisse faire en pratique parce que là les filles n'arrivent pas à se gérer elles-mêmes. [...] Je les apprécie toutes comme êtres humains, mais elles ne sont pas prêtes à faire les sacrifices pour jouer au basket à ce niveau-là.  »


Gerry Neree et Marjorie Marquis déplorent le manque d’implication individuel des joueuses en dehors des entraînements. « Il faut qu'on travaille fort mais d'une manière vraiment constante. Parce qu'en ce moment c'est un peu inconstant. C'est comme tes devoirs, si tu les fais à la dernière minute, tu ne t'améliores pas, tu n'as rien appris », avance la joueuse des Citadins.


Se projeter dans l’avenir 


Si Marjorie Marquis se réjouit de faire partie d’une équipe saine qu’elle décrit comme une « safe place », l'entraîneur de l’UQAM est frustré. « Je sais qu'au moins le contenant est bon. Tu viens ici, t'es safe, ça je le sais. Maintenant il faut les athlètes qui vont respecter ça, qui vont être reconnaissants de ça », explique-t-il.


Si Gerry Neree envisage déjà le recrutement pour la prochaine saison, il n’a pas abandonné celle en cours. « C'est de continuer à travailler fort en défense puis de rester sur les fondamentaux. Je deviens plus rigoureux. » L’ailière, quant à elle, reste positive. « Je suis sûre qu'on va avoir une victoire avant janvier », conclut-elle.

1 commentaire


mozeauvictor6
24 nov.

J'ai apprécié de voir l'équipe jouer, mais le style de jeu reste encore gamin. Je m'explique, les professionnels de la NBA, malgré leur niveau, mettent en place des tactiques communes pour attaquer leurs adversaires (du set-pays). Malheureusement, on ne voit pas l'esquisse ni le projet de mettre sur pied un style de jeux favorable à l'équipe. Un "set play" peut favoriser la cohésion, l'équipe improvise toujours en attaque, chacune décide à qui donner le ballon. il n'y a pas une personne qui peut prendre en charge le moment de prendre un tir à deux points voire trois points. il faut dire au coach de changer le style de jeux, de travailler au moins trois set play pour aider l'équipe des…

J'aime
bottom of page