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Alliance de Montréal : l'heure du bilan

  • Photo du rédacteur: Louis Petitjean
    Louis Petitjean
  • il y a 3 heures
  • 4 min de lecture

Après une saison remplie de hauts et de bas, et une défaite en demi-finale de l’association de l’Est face à Scarborough, il est maintenant temps de faire le bilan de cette saison 2025 de l’Alliance de Montréal.


L'Alliance à terminé sa saison à la quatrième place de l'Est avec une fiche de 9 victoires pour 15 défaites. Crédit photo : LECB
L'Alliance à terminé sa saison à la quatrième place de l'Est avec une fiche de 9 victoires pour 15 défaites. Crédit photo : LECB

Une saison en demi-teinte


Lorsque l’exercice 2025 de la LECB a débuté, tous les voyants semblaient être au vert pour l’Alliance : un nouveau groupe d’actionnaires, l’arrivée d’un nouvel entraîneur qui a remporté deux titres de champion en LECB, sans oublier la signature du Montréalais Quincy Guerrier. Bref, de quoi réjouir les partisans montréalais.


La saison a commencé sur les chapeaux de roue avec quatre victoires en autant de matchs, et la première place à l’Est, le meilleur départ de l’histoire de la franchise québécoise, qui est arrivée en LECB en 2022. Malheureusement, la suite de la saison fut beaucoup plus compliquée pour l’Alliance qui ne remportera que cinq des 20 derniers matchs de la saison régulière.


Quincy Guerrier aura été l'un des fers de lance de l'Alliance cette saison. Crédit photo : LECB
Quincy Guerrier aura été l'un des fers de lance de l'Alliance cette saison. Crédit photo : LECB

Malgré cette deuxième partie de saison plutôt décevante, ce nouveau chapitre de l’Alliance commence plutôt bien puisque, après avoir participé aux séries en tant qu’hôte en 2024, le club montréalais a pris part à celles de 2025 en se qualifiant de son propre chef pour la première fois de l’histoire de la franchise.


Malgré une sortie dès les demi-finales de l’association de l’Est face aux Shooting Stars de Scarborough, Jermaine Small s’est montré assez confiant pour la suite : « On a établi une identité [...], et on grandit dans la bonne direction [...], je pense que l’on reviendra encore plus fort l’été prochain », a-t-il déclaré au micro de la ligue.


Une attaque qui se cherche


Là où l’Alliance de Montréal peut avoir des regrets cette année, c’est dans le secteur offensif qui peut être résumé en un seul mot : moyen. Sur l’ensemble de la ligue, l’Alliance a terminé la saison régulière avec la sixième attaque et une moyenne de 87,6 points marqués par match, une situation similaire dans l’association de l’Est où le club montréalais a terminé à la troisième place dans cette catégorie.


Il est quand même important de souligner que l’arrivée de Jermaine Small a permis à l’attaque de l’Alliance de grandement s’améliorer depuis l’arrivée du club dans la ligue canadienne. Mais pour pouvoir passer à l’échelon supérieur, Montréal se doit de renforcer cette dernière.


Tavian Dunn-Martin termine meilleur marqueur à trois point de la ligue avec 68 unités. Crédit photo : LECB
Tavian Dunn-Martin termine meilleur marqueur à trois point de la ligue avec 68 unités. Crédit photo : LECB

En effet, l’Alliance est la seule équipe de la LECB avec moins de cinq joueurs à plus de 10 points de moyenne. Sur la totalité de l’effectif 2025, seuls trois joueurs du club montréalais ont rempli ce critère : Quincy Guerrier (16,2 pts en 21 matchs), Tavian Dunn-Martin (19,1 pts en 20 matchs), et Tavis “Pistol” Smith (15,3 pts en 7 matchs).


Même si la production offensive du reste de l’effectif est très bien équilibrée, l’Alliance va devoir mettre les bouchées doubles pour recruter une ou deux autres armes offensives afin de pouvoir rivaliser avec les plus grosses équipes de la LECB.


Le casse-tête du pointage cible


C’est l’une des grosses interrogations de l’exercice 2025 de l’Alliance. Que ce soit dans la victoire comme dans la défaite, la troupe de Jermaine Small a grandement souffert au pointage cible, et s’est tirée une balle dans le pied à de nombreuses reprises.


Pour expliquer ces difficultés, on peut pointer du doigt le manque d’adresse du club montréalais. En effet, rares sont les matchs où l’Alliance a mis plus de 50 % de ses tirs dans le pointage cible, et c’est ce qui, dans la majorité des cas, lui a coûté le match. Si l’on ressasse la saison passée, il est difficile d’oublier les 16 % aux tirs face aux BlackJacks le 28 juin ainsi que les 22 % face aux Bandits deux semaines plus tard, des matchs où l’Alliance était au contact de ses adversaires au début du pointage cible et avait la possibilité de repartir avec la victoire.


Les difficultés dans le pointage cible se sont révélées coûteuses en fin de saison. Crédit photo : LECB
Les difficultés dans le pointage cible se sont révélées coûteuses en fin de saison. Crédit photo : LECB

Au-delà de l’adresse, c’est aussi la sélection de tirs des joueurs de l’Alliance qui pose question. Il est arrivé à maintes reprises que les Montréalais reculent derrière la ligne de trois points dans le but de mettre fin au match le plus vite possible, alors qu’ils faisaient preuve d’une très bonne adresse à deux points.


Mais cette précipitation n’a pas eu les résultats escomptés. À la place, l’Alliance se retrouve avec des sorties à 0/5 face à Ottawa le 28 juin, ou encore à 0/3 face à Niagara le 6 juillet, et des défaites facilement évitables. Si l’on met de côté l’aspect statistique, cette précipitation a aussi amené un renforcement des individualismes, un effet secondaire que Jermaine Small avait déploré lors du dernier match de la saison à l’auditorium de Verdun en déclarant : « Je pense que, quand on joue comme une équipe, on est meilleurs, et quand les gars essayent de gagner en tant qu’individus, on perd. »


Malgré cette saison en demi-teinte, le club montréalais a tout de même de nombreux points forts sur lesquels il peut s’appuyer. Si elle renforce son secteur offensif et travaille sur sa gestion du pointage cible, l’Alliance pourrait très bien jouer dans la cour des grands dès la saison prochaine.

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