Citadins féminins : Une défaite mentale
- Louise Petit

- 6 nov.
- 2 min de lecture
L’équipe féminine de basket de l’UQAM s’est inclinée 32 à 85 face aux Stingers de Concordia. Une défaite mentale selon l'entraîneur en chef des Citadins, Gerry Neree.

Malgré une pré-saison intéressante, les Citadins n’ont pas réussi à performer dans ce premier match à domicile. Une défaite salée pour Gerry Neree. «Je suis déçu du résultat parce qu'elles auraient pu faire mieux. C'est pas comme si on avait joué à notre 100%, c'est ça mon problème », explique-t-il.
Une équipe anxieuse
Dès les premières minutes, les joueuses des Citadins ont laissé parler leur stress. « C’est une équipe anxieuse », affirme le coach de l’UQAM. Les erreurs dues à ce stress ont été nombreuses et ont pénalisé l’équipe dès le début de la rencontre. « Ça nous a pris 9 minutes de marquer un panier au début, c'était ridicule. Puis on les avait, les opportunités », déplore Gerry Neree.
Individuellement, les joueuses ont progressé, c’est indéniable, mais en tant qu’équipe, elles n’arrivent toujours pas à combattre cette anxiété. « Le gros problème, il est au-delà du basket », résume le coach des Citadins.
Des défauts de jeu
Dues au stress ou non, les erreurs de jeu ont été trop nombreuses. Que ce soit la réussite au tir, les rebonds ou encore les pertes de balles, l’anxiété n'explique pas tout.
La réussite au tir était une vraie catastrophe dans cette rencontre avec un pourcentage total de seulement 20% pour l’UQAM. En comparaison, Concordia a une réussite totale de 49,2% au tir. Au niveau des rebonds la bataille a également été perdue avec 52 rebonds pour les Stingers contre 36 pour les Citadins.
Les pertes de balle ont aussi été nombreuses, 28 pour être précis. Des pertes de balle souvent dues aux joueuses elle-même et non à la défense adverse. « Nous, c'est même pas leur défensive qui a créé les revirements, on les a faits tout seuls », indique Gerry Neree.
Du côté de la défense, le constat est mitigé. Si les joueuses de l’UQAM ont réussi à créer des pertes de balle adverse, elles ont aussi eu de la difficulté à défendre sur les tirs à trois points et sur les intérieures de Concordia.
Un travail mental
Cette rencontre n’est pas représentative du jeu que peut avoir cette équipe. Comme le dit leur coach, ce match était certainement pour elles le plus stressant de l’année.
Maintenant, Gerry Neree annonce chercher des solutions pour son équipe. « Il va vraiment vraiment falloir que je trouve des façons pour que les filles prennent conscience d'elles-mêmes. »




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